La mondialisation a ouvert de nouvelles perspectives aux entreprises qui ont, de fait, de plus en plus de besoins en traduction. Au Québec, plus de 6000 traducteurs se partagent le marché, notamment de l’anglais vers le français, les deux langues officielles du pays, tant au niveau culturel, politique qu’économique. Le traducteur ne doit pas dès lors se confondre avec l’interprète ou le linguiste, ses compétences étant différentes. Il peut être très spécialisé dans un domaine: littérature, économie, droit… et avoir force de loi. Entre traducteur assermenté et accrédité, comment choisir son traducteur ?
Les différents types de traducteurs
Un traducteur peut être généraliste, mais il peut se spécialiser dans un domaine de prédilection en fonction de ses affinités ou de sa formationinitiale:
- La traduction informatique concerne les logiciels, les applications, les plateformes en ligne, l’interface gestion client
- La traduction marketing est assez délicate puisqu’elle consiste à traduire un message publicitaire longuement pensé. Le traducteur devra donc peser chacun de ses mots afin de traduire le message initial tout en conservant son impact et en s’adressant à la même cible,
- La traduction technique est essentielle à la compréhension du fonctionnement d’un produit ou d’un manuel d’entretien.
Certains traducteurs se spécialisent également dans le domaine économique, médical, littéraire, journalistique ou juridique.
Le traducteur en droit: un métier à double facette
Le traducteur en droit maîtrise parfaitement le vocabulaire juridique et ses subtilités de sens en fonction du domaine d’application. Cette particularité est d’autant plus importante qu’il existe deux systèmes juridiques au Canada, le droit civil québécois et le Common law pour les autres provinces. D’ailleurs, certains termes juridiques n’ayant pas leur équivalent d’une langue à l’autre, les lois sont généralement corédigées.
Ces traducteurs spécialisés prennent en charge la traduction de documents officiels, c’est-à-dire qu’ils proposent par exemple dans le cas d’un contrat d’assurance, une traduction d’assurance fidèle au droit. On les appelle des traducteurs experts ou agréés, car ils le sont par l’Ordre des traducteurs, un véritable gage de qualité. Ils effectuent ainsi des traductions conformes au document original, lequel revêt un caractère légal.
En revanche, un traducteur assermenté a prêté serment auprès d’un tribunal. Il est donc habilité à apposer son cachet sur sa traduction, lui conférant ainsi une valeur juridique. Ce document sera ainsi reconnu par l’administration ou les tribunaux. Il est reconnu en quelque sorte comme un officier ministériel.