L’hystérectomie est une opération chirurgicale qui aboutit à l’ablation de l’utérus. Il s’agit ainsi d’une opération redoutée par la majorité des femmes, surtout par les plus jeunes. Mais pourquoi est-elle pratiquée ? Comment se déroule-t-elle et quelles peuvent être ses conséquences ? Réponses ci-dessous !
Pourquoi l’hystérectomie est-elle effectuée ?
L’hystérectomie est réalisée pour lutter contre plusieurs pathologies ou maladies relatives à l’utérus. Il s’agit :
- des fibromes utérins (tumeurs bénignes s’installant dans la paroi utérine),
- de l’endométriose sévère,
- du prolapsus génital (descente de l’utérus dans le vagin et la vulve),
- des cancers gynécologiques (de l’utérus, du vagin, des ovaires, etc.).
Certains sites spécialisés tels que SFHTA vous fournissent des informations détaillées sur ces pathologies ainsi que sur l’hystérectomie. Il est à noter que certaines pathologies comme les fibromes utérins peuvent être traitées sans recourir à l’hystérectomie grâce à de nouvelles technologies médicales. Il est ainsi recommandé de bien se renseigner et de demander un deuxième avis avant de se faire opérer.
Les différents types d’hystérectomie
Il existe quatre principaux types d’hystérectomie qui sont pratiqués en fonction de la pathologie et de l’âge de la patiente. L’on retrouve ainsi l’hystérectomie subtotale qui consiste à amputer l’utérus. L’hystérectomie totale consiste, quant à elle, à retirer aussi bien le corps que le col de l’utérus. L’hystérectomie radicale va plus loin en faisant retirer, en plus du corps et du col de l’utérus, la partie supérieure du vagin. Enfin, l’hystérectomie radicale avec salpingo-ovariectomie qui fait retirer, outre col et le corps de l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope.
Comment est pratiquée une hystérectomie ?
L’hystérectomie est généralement réalisée par un gynécologue. Elle se déroule de plusieurs manières, toujours en fonction de l’âge des patientes et de la pathologie à traiter. Elle peut être ainsi réalisée par une excision au niveau de l’abdomen (laparotomie) qui laisse une cicatrice de 10 à 15 cm. Afin d’éviter ladite cicatrice, l’hystérectomie peut avoir lieu à travers le perçage de trois petits orifices dans la cavité abdominale (cœlioscopie). Elle peut être également réalisée par voie basse, c’est-à-dire par une incision à l’intérieur du vagin.
De plus en plus d’hôpitaux recourent à l’assistance robot qui facilite et accélère l’opération. En effet, celle-ci dure entre 1 et 3 heures de temps. La durée d’hospitalisation après l’opération varie en fonction du type d’hystérectomie pratiquée. Une fois l’hospitalisation terminée, la patiente doit rentrer accompagnée d’une personne adulte. Elle doit vivre les premières semaines en respectant scrupuleusement les recommandations des médecins.
Les conséquences ou risques de l’hystérectomie
Comme la plupart des opérations chirurgicales, l’hystérectomie présente de nombreuses conséquences. Certaines sont inévitables et non traitables telles que l’impossibilité de concevoir. D’autres, par contre, peuvent être traitées, à savoir : les saignements vaginaux, la fièvre, les vomissements, la difficulté d’uriner, la sécheresse vaginale, la baisse de la libido, etc.
En dehors des problèmes d’ordre physique et sexuel, l’hystérectomie entraîne également des problèmes d’ordre psychologique. La plupart des femmes se sentent diminuées et perdent confiance en elles, d’où la recommandation qui leur est faite de consulter un psychologue.
L’hystérectomie est en somme une opération redoutée, mais qui s’avère nécessaire, voire obligatoire dans certaines situations. Il est recommandé de toujours demander un deuxième avis avant d’y recourir et de respecter scrupuleusement les consignes des médecins après l’opération.